![]() Je fouille dans les vieilles photos et je tombe sur une photo d’un GRAND HUIT. Ce manège atroce, vous savez… Celui qui fait perdre la tête. Cette photo, c’est un souvenir du voyage de mes parents au Canada. L’aéroport s’était encore celui de St Hubert, dans les Laurentides. Seul souvenir que j’ai à vous partager. Je crois que depuis, j’avais décidé de partir. Moi aussi. Les grands espaces, la neige, le ski, les montagnes, les indiens, l’été indien de Joe Dassin. Et L’aventure. Oui, l’aventure. Je suis une fille de tripp, de voyage, de road tripp, d’aventures. Planifier? Pourquoi, ça ne se passe jamais comme on le prévoit anyway. C’est ce que je pensais, mais quand, à 19 ans, j’ai décidé de partir. Mon père, cet homme (emmerdant et) responsable m’a fixé un meeting et a dit. Tu veux partir. OK, mais trouve toi un boulot, une adresse, et de l’argent. Chef oui chef. Chez nous ça marche comme ca, élevée aux douceurs de Full Métal Jacket. Si papa disait quelque chose. C’était dit et ça devait être fait. Sans négociations. Croyez-moi que ce jour-là. La seule chose que j’avais en tête, c’était trouver un boulot, un logement. Et retourner faire des heures avec mes amis douaniers de l’eurostar pour avoir un peu de sous. Débrouillardes tu dis ? Je m’informe avec les programmes entre le Quebec et le Canada. Je trouve une agence qui a pour mission, d’aider les jeunes à partir. Bingo, J’avais la job. Le logement. Et une date de départ. Je me suis offert mon billet d’avion. Aller-retour. Octobre 2004 Mai 2005. Lyon-Londres- Londres-Montréal… N’importe quoi! Mais en changeant d’avion à Londres, j’économisais au moins 100 euros. Énorme à 19ans! Bref, tout a commencé comme ça, un tripp de 6 mois environs, avec un VISA VACANCES TRAVAIL. Le PVT . Quelle douceur d’entendre ces 3 lettres quand tu es immigrante. Bilan, 24 Janvier 2019, 14 ans après. Ma mère et mon meilleur ami, m’attendent encore. 14 à entendre, tu reviens quand? Et moi répondre, je crois, que je ne reviendrais pas. Dans mon pays des merveilles, on s’amuse, on s’aime et on partage. On attache sa tuque avec la broche en hiver car l’hiver est tought icitte. On mange des tartes aux bleuets écœurantes, car plus c’est écœurant, plus c’est bon. On pense que l’homme idéal c’est un hockeyeur, car on pense qu’ils sont tous hockeyeurs. On patine sur des lacs gelés et chaque fois, on retombe en amour. Tomber en amour, ça fait mal, mais pas toujours. Des fois, on tombe sur de la ouate. Dans mon pays des merveilles, on sépare la facture quand on est 2 tchums à boire un café ensemble. Le dit café fait 500ml dans un gobelet en carton. Et il goûte le savon à vaisselle. A moins de le demander corsé. Au Quebec,, on part souper chez des amis qui habitent à 200km et on reviens le soir même, par ce que le Canada, c’est grand en TA’! Dans mon pays des merveilles, on rit et on prend la vie du bon côté. On passe l’été le plus sexy qu’on peut, par ce qu’on sait qu’il ne dur que quelques jours et que l’hiver est déjà là. Etre sexy à –40C, ça prend de la personnalité. Une belle personnalité. On rajoute là à la fin de chaque phrase parce que c’est comme ca. On dit une avion parce qu’icitte, on est capable de transformer la langue Française. La preuve, même moi, je ne me comprends plus et on parle la même langue. Mon job, ma job, au final, je bosse, c’est ca l’important. Quand on est française, au Quebec, c’est le paradis, le mec capote parce que tu es séduite quand il ouvre la porte et qu’il te paye un café. Pas parce que tu n’as pas les moyens, par ce qu’on aime ça, la galanterie. Les Québécoises elles, elles ont lutté pour avoir plus de place alors, elles aiment moins. Ici, les Cowboys chantent des -- Toune d’automne – et les indiens vendent des cigarettes. Les montagnes font 800 m de haut et ici, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver me direz-vous. On y mange des oreilles de Christ, les Ostis par contre ne se mangent pas, et le tabernacle à différentes fonctions. En fait, il devient même un verbe. Pour votre culture générale, je vous invite à regarder : Quebec Montréal, pour comprendre l’amour des Québécois avec la 20 et la 40. Bon cop Bad cop --- Par ce qu’il faut, c’est tout Les boys, pour le pouvoir du mental ! Et les bougons, pour les plus ‘’culturés’’ ( oui j’ai fait expres) . Avec tout mon amour Quebec, et en soutient à tous ces immigrants, qui sont ici pour différentes raisons. La journée d’hier m’a touchée. La juge qui était là avait des mots intéressants et lorsqu’on réalise qu’on est privilégié dans la vie… On prend une nouvelle paire de lunettes! Bref, je Canadienne ! Et j’ai passé un teste que 80% des Canadiens ne réussiraient pas! Love mon pays des merveilles, l’avenir nous appartient. Merci de m’offrir une vie en sécurité, un environnement sain pour ma progéniture, un système de santé accessible. Amen! Mes bobettes sont pleines ! Hein ? je ne sais pas ce que ça veut dire… mais ça se dit! Un jour, je vous écrirais la leçon 101 du parlé Québécois 😊 Love G6K
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Quand on naît à Québec. On naît avec des patins aux pieds. Maudite croyance populaire me direz-vous. Certes.
Cependant, quand on nait dans une station de ski Française, c’est si vrai. Tu as le choix. Tu patines, ou tu fais du ski. J’ai bien évidemment fait les deux. J’avais juste ca à faire ahahah! J’ai adoré le patin, adoré le ski. J’adore encore, inutile de parler au passé. Du haut de mes 34 ans et de mes rondeurs assumées, je me considère comme une personne active. Je suis pas mal musclée, surtout au niveau des cuisses. Juste aux niveaux des cuisses en fait. Ce côté-là, je le dois à une légère hyperactivité. Ceux qui me connaissent vous diront – peut-être, que je suis comme le lapin energizer! Vous savez le truc fatiguant qui ne s’arrête jamais. ET bien, me voilà moi. Pleine d’énergie. Le matin, le soir, la nuit. Je dois me rendre à l’évidence qu’avec trois enfants, je commence à me calmer. Parce que 3 comme moi, à un moment donné, ça épuise aussi! Ahaha. Ce texte, je l'ai commencé avec un peu d’humour car je vais vous partager un épisode assez pathétique de ma vie, et je voulais dédramatiser. Il y a de ça 4 ans maintenant. J’ai entamé un processus de perte de poids. Malsain dans mon cas. On va se le dire. J’ai appris énormément. Mais j’ai souffert énormément. Après plusieurs mois à boire des Shakes matin, midi et soir. Oui, vous pouvez relire, des mois, 6 en fait. A boire des putains de shakes. Matin, midi, et soir. Pas un verre de vin, pas un repas, pas plus que 5 verres d’eau par jour. En fait, je vous mens. Car j’en ai pris des repas. Le genre de repas ou tu manges à te faire vomir car tu sais que tu dois boire ton shake ensuite ; le genre d’orgie, que tu ne veux pas imaginer. Si je ne perdais pas de poids, je recevais des menaces. Je vous épargne les détails, vous découvrirez mon histoire, seulement si vous avez à la découvrir. Bon bref, je le fais, je remange tranquillement, et par le moyen le plus efficace du monde, c’est à dire la peur. Je me rends au poids voulu. 130 lbs ! Est-ce que je peux vous transmettre mon surnom ? LA GROSSE. Ma coach de l’époque, m’appelait la grosse. Moi, 130 lbs, 5'6''... Pourquoi ce surnom, parce que même à 12% de gras, j’avais encore des grosses cuisses. Des grosses cuisses de skieuse. Des grosses cuisses musclées de sportive. Donc, la dernière étape, c’était bien évidemment de diminuer ma masse musculaire. Et pour diminuer une masse musculaire, que fait on ? On arrête le sport! Donc, j’ai pris la décision d’arrêter le ski. Imaginez donc, la fierté que j’avais – à ce moment-là -- D’arrêter de bouger, de rester devant la TV, de ne plus bouger car ma masse devait diminuer car je devait devenir plus petite! Je prenais soin de plusieurs clients à l’époque, ils étaient tellement plein d’admiration parce-que j’avais fais le choix, de me choisir. BOULSHIT! Je n’ai jamais été aussi malheureuse qu’à ce moment là dans ma vie. 130 lbs, un corps vraiment sympa à relooker, si vous voyez les photos, j’en ai plein! Mais une peine intérieure que vous ne pouvez même pas imaginer. Dans mon histoire, y’a beaucoup de prise de conscience. Qui a le pouvoir dans votre vie, est-ce bien vous? Le bien-être, est-ce une question de poids? L’apparence a quelle place dans votre vie? Coach, ça veut dire quoi? Mais ce soir, mon but était de vous dire, que je rentre de voyage et qu’une journée de ski sur Meribel, les cuisses qui chauffent, le soleil, le domaine skiable blanc gigantesque, le Mont Blanc au loin, et le vin chaud en Terrasse… Ca fait partie de moi, et des bonheurs de ma vie! On se rejase pour d’autres aventures. Vous savez, quand on raconte une histoire, quand on en pleure moins en la racontant, on sait qu’on se guérit … ET bien les larmes aux yeux, Je vais crier haut et fort combien je suis fière d’avoir mon forfait de ski au relais, combien je suis fière de recommencer à squatter et à jumper… et j’irais même, jusqu'a vous dire, que je vais frotter mes cuisses en sortant du bain avec une belle crème hydratante ( aux huiles évidemment) car elles le méritent! Plus que tout! --- Ne laissez personne choisir pour vous --- Personne !!!!!!! Et si vous vous reprenez en main en ce début Janvier, faites le par envie, pas par OBLIGATION DE LA SOCIÉTÉ! Car même avec un poids ‘santé’ on peut être malheureux! Et quand on est malheureux, on est pas en santé! LOVE |
A propos de G6KJe souhaite vous partager mes états d’âmes, parce que quand j'écris, je me libère. Et dans la vie, mon premier principe c’est… 'Si moi je le vis, je le pense ou je le ressens… on est surement plusieurs' !! Archives
February 2020
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